CANADIAN PAINTER USES WABI SABI TO LIBERATE THE CIRCLE

Wabi Sabi: Appreciating beauty in a naturally imperfect world
Danielle Park Wiseman

As the world we know is caught in our fast-paced environment, fueled by Western world’s unrealistic quest to strive for perfection, Canadian painter Robert Rahal uses the circle to liberate himself from the disquieting demands of our exasperating culture.

These circle meditations are a symbolic metaphor that recognizes the beauty in humble simplicity. Although the circle is mathematically synonymous to perfection, Rahal’s wabi-sabi process casts light on the importance of restraint, modesty, and spirituality. These philosophies are visual reminders to connect back to nature, to be in the present moment, and to appreciate the transient stages of life.

Rahal’s chase to achieve nature’s perfect shape outlines the imperfections of the human condition. Where the circle relies on mathematical exactness, his paintings express the broadening range of humanity. By reflecting on each circle’s beauty from a naturally imperfect world, Rahal recognizes the importance of process. The smell and tone of his pigments coupled with the sounds of his application mimic an atmosphere of tranquility and harmony. These circle meditations reference the beauty and practical uses of its divine shape. His paintings are inescapably human.

“The circle has no beginning and no ending. It is unbiased, solid and unwavering in its geometric simplicity, denoting unity and eternity, totality and infinity. It represents the cosmos, the cycles of the seasons, the life of man and the orbits of planets around the sun. In astronomy it indicates a full moon; in meteorology, a clear sky; in artography it represents a village, towen, or community.” Jessica Helfand, Reinventing the Wheel


UN PEINTRE CANADIEN LIBÈRE LE CERCLE AU TRAVERS DU WABI SABI

Wabi Sabi : La capacité d'apprécier la beauté d'un monde naturellement imparfait
Danielle Park Wiseman

Alors que notre monde connu se voit pris d'une frénésie pour la vitesse, alimentée par la quête incessante de l'Occident pour la perfection, le peintre canadien Robert Rahal s'approprie l'idée du cercle pour se libérer des exigences inquiétantes d'un monde qui ne laisse que peu de place au calme et au silence.

Ses méditations circulaires agissent comme des représentations symboliques dont émanent un sentiment de beauté à la fois limpide et modeste. Alors que l'image du cercle s'apparente naturellement à l'idée de perfection mathématique, le processus créatif de Rahal met en lumière son goût de la retenue, de la modestie et son attrait pour une spiritualité d'influence typiquement wabi-sabienne. Ses cercles deviennent alors des points d'ancrages visuels servant à nous connecter à la nature, à apprécier le moment présent et à reconnaître le caractère transitoire et éphémère de nos vies.

La quête de Rahal pour atteindre la forme parfaite de la nature exprime les imperfections de la condition humaine. Là ou le cercle s'appuie sur l'exactitude mathématique, ses œuvres sont l'expression d'une humanité en expansion. En posant son attention sur la beauté de chaque cercle au sein d'un monde imparfait, Rahal honore l'importance du processus. Les odeurs, la tonalité des pigments et les sons délicats qui en émanent lorsqu'ils sont appliqués sur la toile procurent une sensation de tranquillité et évoquent une atmosphère emprunte d'harmonie.

Les méditations circulaires sont une allusion continuelle au caractère divin du cercle et de sa beauté ; les œuvres de Rahal sont inéluctablement synonyme d'humanité.

"Le cercle n'a ni commencement ni fin, il est neutre, plein, inébranlable dans toute sa simplicité géométrique, dénotant l'unité et l'éternité, la totalité mais aussi l'infini. Il représente le cosmos, le cycle des saisons, de la vie de l'homme et l'orbite des planètes autour du soleil. En astronomie, il représente la pleine lune; en météorologie, un ciel bleu ; en artographie, il représente un village, un towen, une communauté." Jessica Helfand, Réinventer la Roue.